Histoire de la cité scolaire

Histoire de la cité scolaire

Par admin jean-moulin, publié le jeudi 17 avril 2014 10:03 - Mis à jour le jeudi 15 avril 2021 09:03

Fondée en 1835 par le Roi de Sardaigne Charles Albert, Albertville accueille le Collège royal, ancêtre de la cité scolaire. En 1860, la Savoie est rattachée à la France et la Ville cède la jouissance de ces locaux pour la création d’une école normale d’instituteurs.  

En 1890, une Ecole Primaire Supérieure est inaugurée. Elle comporte des ateliers pour le travail du bois et du fer. Dix ans plus tard, une Ecole Supérieure de Filles est créée. En 1948, les deux établissements sont remplacés par un Collège classique et moderne mixte. En 1960, les effectifs nombreux (plus de 600 élèves) obligent à repenser le site. Deux bâtiments de 100 m de long et hauts de trois et quatre étages sont construits. 280 pensionnaires sont accueillis à l’internat et les sections « philosophie, sciences expérimentales et mathématiques » sont ouvertes aux Terminales. En 1961, l’établissement devient le lycée nationalisé puis en 1966 il est baptisé du nom du héros de la résistance Jean Moulin, sous préfet d’Albertville en 1925. En 1979, une partition lycée-collège est décidée : la cité scolaire est née.

 

Construite en 1959, la cité scolaire Jean Moulin vieillit au point qu’en 1998 la commission de sécurité émet un avis défavorable à son fonctionnement. Après des travaux de rénovation qui ont concerné dans un premier temps, en 2001, le bâtiment dédié à la Section Ski de Haut Niveau, le Conseil Régional Rhône-Alpes a décidé de rénover les autres bâtiments. Maître d’ouvrage, il est accompagné par le Conseil Général de Savoie qui participe au financement des travaux à hauteur de 20 % du coût global. Le projet architectural est sous-tendu par le besoin d’intégrer définitivement la cité dans le tissu urbain et son entrée est réorganisée. Les travaux débutent en 2006 et la nouvelle cité scolaire ouvre ses portes en septembre 2009.

L’architecture proposée exprime la simplicité et joue sur les transparences pour offrir une image de modernité, de dynamisme et de fonctionnalité forte. Les barres des années 60 composent avec ce parti pris alors que le bâtiment historique continue à marquer le lieu de son empreinte. Les façades sud, en relation avec la cité médiévale de Conflans, se dotent de parements en terre cuite, de bardages zinc et de pare soleil. Coté ville, la façade urbaine s’habille de métal pour donner une image plus contemporaine.